BELLE-FILLE (création)

de et mise en scène Tatiana Vialle

 

Tendre et intime confession

« Belle-fille » raconte, avec douceur, drôlerie et lucidité, cette relation particulière, parfois complexe qui lie un enfant au nouvel amour de sa mère. Un récit tendre et bouleversant que l’on suit comme une confession qui nous est directement adressée.

« Toute ma vie durant, nous dit Tatiana Vialle, je me suis réduite au silence par inhibition, timidité mais aussi avec une certaine détermination. Et puis avec l’écriture est venu le désir impérieux de raconter, de faire entendre ma voix. »

D’abord par bribes, fragments et traces, comme on écrit son journal intime, elle ébauche une lettre ouverte au beau-père disparu, fascinant, détesté mais malgré tout aimé. Elle y projette ses joies et ses douleurs. Peu à peu les fragments se construisent, forment un vrai texte et s’y dessine une vie d’enfant qui devient adolescente puis jeune femme qui tente de se construire.

Ce texte écrit avec le souffle du cœur, s’est au fil du temps, au fil de lectures, transformé en projet théâtral, un acte théâtral qui, pour l’auteur, est « une façon d’affirmer pleinement sa qualité d’autofiction ». En scène, Natacha est désormais le personnage principal de cette histoire. C’est dans un garde-meuble, au hasard d’un carton dont le contenu se répand sur le sol, qu’elle va se retrouver face à son passé. On suit avec émotion l’apprentissage d’une vie. L’indifférence, voire l’égoïsme des adultes, les révoltes qui s’ensuivent, les fâcheries et les réconciliations.