GIBRALTAR

de Guy Giroud. Mise en scène Guy Giroud.
Compagnie Marbayassa

SALLE VAN GOGH. Du 7 au 30 juillet, à 18h20. Durée : 1h
TARIFS 18/12/8 euros. Relâche le mardi (12, 19 et 26 juillet).

Partir. Parce qu’il n’y a pas de frontière que le rêve ne puisse franchir, ils partent. Salif est de ceux-là. Et à travers sa quête, il découvre son père, sa colère d’adolescent s’efface… Son rêve ne le quittera pas. C’est par la danse que metteur en scène et comédiens ont choisi de nous donner à vivre la violence des situations que traversent ceux qui cherchent à partir.

La compagnie Marbayassa nous vient tout droit du Burkina Faso dont elle est une des troupes majeures. Ses spectacles, écrits ou adaptés par Guy Giroud qui signe aussi la mise en scène, ont vocation à être joués aussi bien dans les villages du Burkina Faso que dans les espaces de culture et de diffusion des pays francophones. Ils véhiculent les messages de respect, de liberté, de tolérance au travers de grands textes, connus de tous.
La compagnie est aussi une habituée d’Avignon où elle présente régulièrement son travail après l’avoir créé à Ouagadougou ; on a donc pu y découvrir ces dernières années ses adaptations des classiques Georges Dandin Zagla, Baâda le Malade imaginaire ou encore Candide l’Africain.
Cette fois, la démarche est quelque peu différente : Gibraltar est le fruit d’une résidence à Ouagadougou et le texte s’inspire d’une histoire vraie, celle de Salif qui ne trouve pas sa place dans sa famille et rêve de partir en Europe pour avoir « une belle vie ». « Jules Soguira Gouba et Bachir Tassembedo ont rencontré Salif à Ouaga… Il était de ceux qui veulent partir… Ils me l’ont présenté. On a travaillé comme des forcenés. La danse s’est imposée dès le début comme un élément fondateur du projet. Elle caresse ou elle frappe, elle soulève les grains de sable et se blesse aux barbelés de Ceuta. » Guy Giroud

Avec Jules Gouba et Bachir Tassembedo

Lumières : Guy Giroud – Décors et costumes : Danielle Poude – Chorégraphies : Bachir Tassembedo.

« Au tout premier instant Bachir Tassembedo et Jules Gouba nous subjuguent et nous transpercent par la force et l’intensité de leur gestuelle à travers une magnifique et violente chorégraphie qui nous bouleverse… Grand bravo pour ce beau spectacle où théâtre et danse fusionnent pour notre plus grand plaisir sans oublier Ray Charles qui nous accompagne. » critiquetheatreclau

« Gibraltar ouvre une fenêtre captivante sur la réalité de la migration vécue par les Africains, et plus particulièrement ceux du Burkina Faso, en même temps que le spectacle s’impose comme une pièce authentiquement théâtrale. Une réussite. » Profession spectacle

« Une pièce touchante et remplie de vie. » Le Télégramme

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