LE VILLAGE DE L’ALLEMAND ou le journal des frères Schiller

de Boualem Sansal

CHAPELLE DES TEMPLIERS du 5 au 26 juillet 2025 à 19h10 . Relâche le mercredi (9, 16 et 23 juillet)
Durée 1h25 – A partir de 14 ans Tarifs B 23/16/12 euros.

© Arnaud-Emmanuel Veron

« Le Village de l’Allemand ou le journal des frères Schiller », de l’œuvre de Boualem Sansal.  

Dans cette première adaptation du roman de Boualem Sansal, la Cie les Asphodèles du Colibri explore cette tension entre mémoire et silence. Inspirée d’une histoire vraie, l’intrigue suit Rachel et Malrich, deux frères que tout oppose, confrontés aux révélations sur le passé nazi de leur père. 
Le premier s’effondre sous le poids de cette vérité, tandis que le second s’en saisit pour questionner : sommes-nous comptables des fautes de nos parents ?

Un récit qui sert de cri contre l’oubli, l’amnésie et le négationnisme. Une parole nécessaire, envers et contre les silences.
« On ne parle pas de ça aux enfants. » Cette phrase, si répandue, reflète une peur universelle : celle de transmettre un héritage trop lourd, d’affronter la honte ou de trouver les mots justes. Mais la peur n’efface ni le danger, ni le passé.

Cette adaptation théâtrale dépasse cette seule question. Elle interroge la capacité de chacun à se réapproprier la parole, à reconquérir la vérité et à faire face au passé pour envisager un avenir.
Avec l’intensité d’une tragédie moderne, la pièce émeut, bouscule et console, rappelant que l’espoir, malgré tout, reste possible.

Dans un contexte où Boualem Sansal, auteur de renom et voix majeure du monde francophone, a été arrêté en Algérie, cette œuvre prend une résonance encore plus forte. 
Elle offre une opportunité unique d’éclairer le public sur les combats pour la liberté d’expression, la justice et la mémoire.

Adaptation : Luca Franceschi

Mise en scène : Luca Franceschi

Avec : Valerian Moutawe – Nicolas Moisy – Alexandra Nicolaidis – Samuel Camus – Louise Daly – Yann Ducruet

Direction artistique : Thierry Auzer

Décor : Coline Gaufillet

Costumes : Angélique Monbeig

Lumières : Samuel Bovet

Musique et Son : Vincent Arnaud

Production : Compagnie les Asphodèles du Colibri

Journal Nuvol  « Les spectateurs sont invités à un voyage émotionnel intense qui, dans le plus grand respect du roman de Boualem Sansal , laissera place à l’introspection et à l’analyse personnelle… À la fois drôle, sensible et bouleversant »