LES RAISINS DE LA COLERE

de John Steinbeck; Adaptation, jeu et mise en scène : Xavier Simonin. 
Direction musicale : Jean-Jacques Milteau.
Production SeaArt

CHAPELLE DES TEMPLIERS du 7 au 30 juillet, à 13h45.
Tarifs 24/16 euros. Relâche le mardi (12, 19 et 26 juillet).

Sur la route 66. Ce chef-d’œuvre de la littérature américaine, film inoubliable de John Ford, est porté pour la première fois à la scène. Pour ce vrai road movie théâtral, poignant et magnifique, Xavier Simonin est entouré de trois musiciens chanteurs qui nous emmèneront sur la route 66 (the mother road) de l’Arizona à la Californie.

Après L’Or de Blaise Cendras, Xavier Simonin et Jean-Jacques Milteau se retrouvent pour une adaptation musicale et littéraire de cette œuvre intemporelle qui évoque la grande migration du Dust Bowl (le « bassin de poussière », région située entre l’Oklahoma, le Kansas et le Texas et fortement touchée dans les années 30 par une série de tempêtes de poussière) vers la Californie sur fond de Grande Dépression.
L’exode de la famille Joad abandonnant sa terre ravagée pour ce qu’elle croit être une terre promise donne à John Steinbeck matière à écrire la plus grande chronique sociale sur ces années 30 aux Etats-Unis. Entre espoir et misère, générosité et mesquinerie, éblouissements et violences, l’auteur exprime sa tendresse pour ses personnages, métayers pauvres au langage simple ; il écrit comme ils parlent, offrant ainsi davantage de profondeur et d’intensité à son épopée. En donnant la parole aux travailleurs, l’auteur dérangea profondément l’Amérique conservatrice mais le roman recevra néanmoins le prix Pulitzer en 1940.
Entre récit, chants et musique, la création de Xavier Simonin et Jean-Jacques Milteau va servir d’écrin à cette œuvre intemporelle, saisissante de prémonition, miroir fulgurant tendu sur notre époque.

Avec Xavier Simonin, Claire Nivard, Stephen Harrison et Manu Bertrand ou Glenn Arzel

Chansons (écriture et composition) : Claire Nivard et Glenn Arzel

« Avec Simonin, qui incarne la rugosité de ces pauvres hères et semble porter sur lui toute leur misère, trois musiciens et chanteurs interprètent la bande-son. Dobro et banjo, lap steel, contrebasse, guitare et violon, ca sonne comme là-bas. Un vrai voyage, littéraire et sensoriel. » Le Parisien

« Le texte révèle toute la force du chef-d’œuvre de Steinbeck. Avis aux chercheurs de pépites. » La Provence

« Xavier Simonin absolument remarquable passe avec brio d’un personnage à l’autre. » Webthéâtre