QUELQUE CHOSE AU COTE GAUCHE

d’après Tolstoï. Mise en scène : Séverine Vincent.
L’Atelier de mars

SALLE VAN GOGH. Du 7 au 30 juillet, à 16h45. Durée : 1h10.
TARIFS 20/14/10 euros. Relâche le mardi (12, 19 et 26 juillet)

La Mort d’Ivan Illitch. Ivan Illitch a une vie facile, brillante, de bon ton. Mais survient une petite douleur au côté gauche et cette vie bascule. Hervé Falloux nous montre avec puissance et grâce le cheminement de cet homme égoïste vers la lumière.

Comédien et metteur en scène, Hervé Falloux aime à porter à la scène des œuvres littéraires et singulièrement celles qui explorent les déflagrations intimes suscitées par un événement, un songe, une maladie. Après Mars, le bouleversant roman de Fritz Zorn, et Nuit blanche d’après Haruki Murakami, Quelque chose au côté gauche d’après La Mort d’Ivan Ilitch de Tolstoï ouvre la voie à une réflexion sur la complexité d’un homme face à sa propre adversité et « au bord du précipice ».
Dans ce seul en scène, Hervé Falloux cisèle en finesse le voyage introspectif d’une âme terriblement slave où, derrière le parcours d’Ivan Ilitch, se dessine un portrait saisissant des mœurs de la bourgeoisie russe, de ses convenances, ses mesquineries, ses égoïsmes et ses hypocrisies.
Après deux décennies d’ascension hiérarchique dans divers tribunaux de province, Ivan Ilitch, qui remplit avec froideur tous les devoirs qu’impliquent sa condition, est nommé Président du tribunal de Saint-Pétersbourg. Ayant brillamment gravi tous les échelons de la réussite sociale, rien ne l’intéresse plus que son prestige et l’apparat de la vie mondaine. Procédant lui-même à l’installation de sa nouvelle demeure, il tombe et se heurte. D’abord fugace, la douleur sur le côté gauche progresse et s’installe. Petit à petit sa vie, faite de contradictions et d’élans opposés, d’écartèlement et de cécité, bascule. Alors commence la recherche de soi. En chemin les questions qu’il se pose en font un homme de notre temps et résonnent comme une éblouissante ode à la vie.

Avec Hervé Falloux

Adaptation : Hervé Falloux – Scénographie : Jean-Michel Adam – Lumières : Philippe Sazerat – Costume : Jean-Daniel Vuillermoz – Création son : Ladam

« Avec ce spectacle, on redécouvre les questions essentielles. Qu’est-ce que rater ou réussir sa vie. Retrouver la bonté première. S’étonner que vienne un réconfort imprévu. Mourir réconcilié. C’est singulièrement puissant. » Le Canard enchaîné

« Hervé Falloux épouse le destin d’Ivan Ilitch avec la sincérité de ceux qui ne choisissent pas par hasard les textes qu’ils interprètent. » Télérama

« Un grand moment de théâtre baigné du blanc du «berceau et du linceul, de la vieillesse et de la sagesse» et de la lumière salvatrice. » Théâtral Magazine.com