MA COMÉDIE FRANCAISE

de Jean-Marie Galey, mise en scène Teresa Ovidio

Les aventures et mésaventures de Ferdinand Quetsh

Jean-Marie Galey a été pensionnaire de la Comédie Française dans les années 2000. Cette aventure artistique dit-il « haute en couleurs, fertile en rebondissements violents, s’est soldée par un procès retentissant » qu’il évoque dans son livre édité aux éditions de l’Archipel.  il en tire aujourd’hui un spectacle jubilatoire et toujours aussi corrosif. Il y  fait revivre les quelques personnages emblématiques célèbres de la Maison de Molière, entourés de leurs courtisans les plus symptomatiques. Le spectacle se présente comme le récit des aventures d’un naïf appelé Ferdinand Quetsh – en référence au brave soldat Schweik de Bertold Brecht -, au sein de la plus importante troupe de France. Une saga en forme de monologue où sont évoquées les péripéties qui firent le sel de son séjour au Français.  « il s’agit ici , dit il, d’une introspection au plus profond de ce que mon expérience a pu m’apporter sur la place réservé à l’humain au sein de l’Institution. Entendons par là les institutions quelles qu’elles soient : couple, famille, entreprise… En prenant le parti de l’humour, je tiens à le préciser ! Car au fond ces aventures-ci n’ont d’importance que celle qu’on veut bien leur accorder. …. Et si, ajoute-t-il, l’on peut trouver dans la forme une vague parenté avec Philippe Caubère,  je pencherais plutôt vers Dario Fo ».